Catégories
test d'intolérance au lactose

Test d’intolérance au lactose : Le test respiratoire

Le test respiratoire à l’hydrogène (BHT Breath Hydrogen Test en anglais) est utilisé comme outil de diagnostic de la malabsorption des glucides (entre autres). Ce test permet d’évaluer la capacité de digestion intestinale du lactose, du fructose ou du sorbitol et de détecter une intolérance au lactose.

Comment ça se déroule le Breath Hydrogen Test ?

Tout d’abord il faut respecter les conditions suivantes :

  • Être à jeun au moins 6 heures avant le test (mais on peut quand même boire de l’eau sans gaz),
  • Ne pas utiliser d’antibiotiques 2 à 4 semaines avant le test,
  • Ne pas utiliser de laxatif 3 jours avant le test.
  • La veille du test, il ne faut pas consommer de lait, ni de jus de fruits, ni d’aliments qui provoquent une hyperproduction des gaz intestinaux comme les féculents et les choux. 

Le patient prend une lecture de base des niveaux d’hydrogène dans son souffle. Il reçoit ensuite une petite quantité de lactose pur (généralement 10 à 50 g) ou du lait de vache (200 à 350 ml). Après cela, il doit effectuer des mesures toutes les 15, 30 ou 60 minutes pendant deux à trois heures pour mesurer la quantité d’hydrogène expiré.
Si le niveau d’hydrogène dépasse 20 ppm (parties par million) par rapport à la valeur précédente la plus basse au cours de la période de test, le patient est généralement diagnostiqué comme un intolérant au lactose.
Si le patient produit du méthane, le nombre de parties par million pour le méthane augmente généralement de 12 ppm par rapport à la valeur précédente la plus basse pour être considéré comme positif.

Comment fonctionne ce test ?

Une personne au repos ne produisant pas d’hydrogène, il est facile d’identifier une augmentation de celui-ci. Le lactose mal digéré au niveau intestinal lors du test BHT, subit une fermentation par les bactéries du côlon avec hyperproduction d’hydrogène et ou de méthane qui vont passer dans le sang pour arriver aux poumons. La quantité d’hydrogène expiré par la respiration du patient est proportionnelle à son taux d’intolérance. Plus l’air expiré contient d’hydrogène, plus l’intolérance au lactose est importante. Il peut arriver dans certains cas très rares que les bactéries du côlon ne produisent pas d’hydrogène même en cas d’intolérance au lactose.

Il est à noter que ce test peut-être particulièrement difficile pour les personnes fortement intolérante, puisqu’il va provoquer les symptômes au patient. 

D’autres part, chez les enfants la marge d’erreur est comprise entre 5 % et 20 %.